Ce qui prochainement pourrait remplacer les antibiotiques serait des bactéries mangeuses de bactéries.

Mais n'est ce pas dangereux?

La réponse est oui, mais pour le moment seulement.

Sinon vous en auriez déjà entendu parlé et en auriez déjà surement utilisé.

Combien en existe t-il?

A ce jour, il existe deux types de bactéries connues ayant cette capacité :

• la Micavibrio Aeruginosavorus
• la Bdellovibrio Bacteriovorus

Elles pourraient soigner des maladies graves, comme les infections des yeux, en injectant ces bactéries proches de l'endroit touché.

Mais leur plus gros défaut est qu'elles pourraient s'attaquer à d'autres bactéries qui sont naturellement dans notre corps et font parties de son bon fonctionnement comme les Colibacilles ou aussi appelé Escherichia coli.

Si plus tard les bactéries deviennent de plus en plus résistantes cela veut dire que pour les prochaines années à venir il n'y aura pas de nouveaux antibiotiques efficaces. Il faut donc prendre des mesures dès aujourd'hui car autrement cela réduira le nombre d'antibiotiques efficaces. 

Les gestes à faire :

• Éviter les prescriptions inutiles d'antibiotiques qui n'auront aucun effet sur les bactéries au risque même de les rendre encore plus résistants. D'où ce slogan :
  

• Réduire l'emploi des antibiotiques utilisés par les vétérinaires dans la production alimentaire comme l'élevage.

• Ne pas utilisé les antibiotiques contre les maladies d'origine virale car ils ne peuvent les combattre et sont donc inefficaces, et ainsi favoriser la résistance aux antibiotiques.
  

• Respecter la durée du traitement prescrit même lorsque la fièvre et les symptômes ont disparus.

Mais ce n'est pas aussi simple, car cela pourrait être vu comme une perte des libertés. Et les habitudes des malades ainsi que les prescriptions habituelles de certains médecins sont encrées de certitudes.

Nous pouvons cependant espérer une diminution de la résistance aux antibiotiques ou encore une stabilisation.

Pour cela il nous faudrait une meilleure surveillance épidémiologique, mettre au point des tests de détection précoce des infections, tout en évitant ce qui a été dit précédemment.

Et si tout cela ne marchait pas, que cela empirerait comme même, serons nous tous voués à mourir?

Bien sur que non, si les antibiotiques ne marchent plus, il est possible de les remplacer.

Des chercheurs ont trouvé des bactéries mangeuses de bactéries.

Une mutation est dû à une modification de la séquence d'ADN.

Comme celle illustrée ci-dessous qui montre la réaction de l'ADN aux UV :

Il existe trois types de mutation :

Si celle-ci a eu lieu elle peut engendrer de nouveaux caractères mais ce n'est pas parce que il y a mutation qu'il y a obligatoirement un nouveau caractère :

Quels types de résistances existent-ils?

Il existe deux types de résistances aux antibiotiques :

• La résistance naturelle est dû à ce que toute une espèce de bactéries résiste aux antibiotiques donnés. Elles sont donc insensibles à l'action de l'antibiotique
  
• La résistance acquise est dû à certaines bactéries qui sont normalement sensibles à un antibiotique, et deviennent résistantes celui-ci, à cause de modifications du patrimoine génétique qui, soit à pour cause une mutation ou par d'autres mécanismes qui sont pour la plupart inconnus.

Quels sont les principaux mécanismes d'une résistance?

Il existe 4 types de mécanismes de résistance :

• La mutation de la bactérie visée par l'antibiotique c'est dû à une bactérie qui réussi à avoir une mutation résistante à un antibiotique. 

• La modification de l'antibiotique est dû à de nombreuses bactéries résistantes fabriquant des protéines qui modifient ou fendent la molécule et la rendent inactive. 

• La réduction de la perméabilité membranaire est dû à une bactérie ayant fermé les pores qui vont permettre d’empêcher les antibiotiques de pénétrer dans la cellule.

• L'efflux des antibiotiques est dû aux bactéries qui vont "rejeter" les composés toxiques au dehors par pompage actif hors de la cellule.

Quelles sont les conséquences de cette résistance? 

Les bactéries pourront se multiplier et l'antibiotique utilisé restera inefficace. Il faudra donc en prendre un autre si possible. C'est ce qui peut poser problème lorsque de grave maladie sont en jeux et qu'il n'existe que très peu d'antibiotique. 

Il existe des bactéries résistantes à plusieurs antibiotiques et même d'autres qui résistent à TOUS les antibiotiques connus. 

Est ce que la résistance des bactéries risque d'empirer?

Oui, nous pouvons craindre que des maladies facile à guérir depuis 50 ans deviennent plus tard résistantes à tout traitement.

Comment faire alors pour améliorer les risques de résistance?

Il faut avoir une meilleur utilisation des antibiotiques.

Que sont les antibiotiques?

Les antibiotiques sont des molécules possédant une substance capable :

• de tuer des bactéries, nommée bactéricide 
• de limiter la propagation de celle-ci, dite bactériostatique.

Ils sont utilisés en médecine pour l'humain et l'animal.

Par qui ont-ils été découvert?

Alexander Fleming, par hasard, a découvert le premier : la pénicilline chez le champignon Penicillium glaucum.

Quelle action a l'antibiotique?

L'antibiotique va guérir une infection en tuant un grand nombre de bactéries responsables, seules quelques- unes devenues résistantes survivront, mais en quantité insuffisante pour prolonger la maladie.

D'où vienne les antibiotiques?

Ces médicaments sont fabriqués à partir de cultures de micro-organismes affaiblies ou sont entièrement synthétisés.

Comment agissent-ils?

Il existe de très nombreuses familles d'antibiotiques.

Les antibiotiques ont pour propriété de se fixer sur une cible précise de la cellule visée, comme par exemple la paroi, le ribosome, etc, pour mieux affaiblir les bactéries.

Il existe des tests pour expérimenter plusieurs antibiotiques sur une bactérie en question. On les appellent antibiogramme.

Quelles sont les différentes familles d'antibiotiques?

Elles sont classées en fonction de leur mode d'action et de leur structure moléculaire :

      1. Les antibiotiques bactéricides

• Les bêta-lactamines vont ralentir la synthèse de la paroi bactérienne ou même l’empêcher.
• Les aminosides vont interférer avec le ribosome et empêcher la traduction.
• Les imidazoles.
• Les macrolides vont bloquer la sous-unité 50S du ribosome empêchant le mouvement du ribosome le long de l'ARNm durant la traduction, on appelle cela la translocation, ou la peptidyl-transférase.
• Les fosfomycines.
• Les quinolones vont empêcher la réplication de l'ADN en bloquant l'ADN gyrase, qui est une protéine spécifique des bactéries, et le topoisomérase II. Ils sont tous deux capables de modifier un brin d'ADN.
• Les glycopeptides empêchent la formation de la paroi bactérienne en bloquant la synthèse des peptidoglycanes qui forme la paroi.
• Les polypeptides.

      2. Les antibiotiques bactériostatiques

• Les phénicols vont bloquer la peptidyl-transférase du ribosome bactérien.
• Les tétracyclines vont empêcher la fixation de ARN de transfert sur le complexe ribosome-ARNm et donc perturber la traduction.